Parcours de vie avec François de Sales !
Ils se
sont donnés rendez-vous dès la couverture de ce livre : François de Sales et
Jean-Luc Leroux ! Et Dieu s’est glissé entre les deux ! 130 citations de
Saint François de Sales parmi les plus significatives et quelques 50
citations de l’Ecriture !
Voilà un
livre qui a forme de patchwork donnant à l’auteur d’assembler divers
morceaux de vie, de tailles, de formes et de couleurs différentes pour
réaliser que ... « Dieu seul suffit.»
La finale du célèbre poème de sainte Thérèse d'Avilla « Dieu seul suffit »
apparaît comme un fil qui lie les éléments d’un patchwork qui compose ce
livre.
Un
patchwork s’appréhende... par telle ou telle forme ou couleur qu’il
assemble : ainsi vous pourrez commencer librement par les premières pages
du livre, frappées de 9 convictions, qui condensent la pensée salésienne ou
en piochant dans les titres des chapitres, vous laissant attirer par une
chronique, un conte de P’tit Bio, une conférence, une homélie, une piste
africaine !
Ce
parcours de vie, s’invente dans la vie de l’enfant et de l’adolescent avec
ses cris de joies et ses douleurs. Puis plus tard dans les arcanes de la vie
religieuse qui offrent une nouvelle aventure avec ses délicatesses et
déconvenues. Ce sera alors « la haute mer du monde » avec ses frontières,
encore et encore, à franchir dans un sens et dans l’autre ! Tout cela ne
nous laisse pas penser que la vie est un long fleuve tranquille. Au mitan
des parcours, les soubresauts ont parfois l’allure des quarantièmes
rugissant ! Pourtant chez l’auteur, le souffle salésien l’emporte et
apaise; même fragile la vie est belle, voilà ce qui se révèle au fil de la
lecture, l’offre, jour après jour, d’un regard nouveau d’Espérance !
Plus qu’un
éloge de la bonne humeur, « Dieu seul suffit ! » est une humeur sans candeur
qui peut être appelée à devenir contagieuse et à se transformer en un
optimisme collectif. La Haute Mer salésienne conduit au port, au bout ou au
but... Alors « les vagues du monde peuvent-elles vraiment empêcher la barque
d’atteindre le bon port ? »
Jusqu’aux
ultimes pages estampillées « témoignages » qui nous laissent rêveur,
ballottés par un étrange dialogue entre P’tit Bio et Juan Lucas ! « N kua
sia » : à plus tard ! Thierry M osfs